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jeudi 19 mai 2011

Arnaque à la consommation

L’obsolescence programmée
L’obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») consiste à créer un bien en prévoyant sa date de désuétude.

Par ce procédé, des fabricants conçoivent des objets dont la durée de vie commerciale (mais pas nécessairement la durée de vie technique) est délibérément courte. Ce stratagème oblige ou incite les consommateurs à remplacer rapidement leurs produits, et donc, à acheter de nouvelles marchandises. Dans certains cas, les fabricants ajoutent sciemment des défauts de conception à leurs produits.

Cette technique est utilisée en particulier par de nombreux constructeurs de véhicules, de jouets, de vêtements, de chaussures, d'appareils électroménagers, d'ordinateurs et de leurs périphériques, de logiciels, d'appareils à cordon électrique, de machines à roulement à bille, d'automobiles, d'appareils électroniques, d'appareils domestiques et autres appareils requérant l'utilisation d'une recharge quelconque.

Principe :

L'obsolescence programmée regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement. Cette demande profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d'une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d'échelle) et le progrès technique (qui accélère l'obsolescence des produits antérieurs).

Cette stratégie n'est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n'allant pas toujours dans le sens d'une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).

Cette stratégie a également un impact écologique direct. L'obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d'un surplus de déchets, indépendamment de l'état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l'état d'usure des objets d'usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l'abondance de matières premières de valeur qu'ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L'exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût (Chine, Asie subhimalayenne, Afrique Noire,…) est d'autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.



Après avoir vu ce reportage, ne jetez plus vos imprimantes Epson :
Epson programme ses imprimantes et ses cartouches d'encre pour qu'elles s'arrêtent de fonctionner au bout d'un certain nombre d'impressions alors qu'elles pourraient durer deux, trois, quatre fois plus longtemps. Des internautes ont trouvé des solutions pour remédier à cela.
Epson, comme de nombreux autres fabricants d'imprimantes a intégré une puce comprtant le nombre d'impressions et bloquant le fonctionnement de l'imprimante en prétendant d'une pièce est endommagée.

Dans le reportage "Prêt à jeter" (voir vidéo ci-dessus : diffusion sur Arte début 2011), un journaliste explique comment il a découvert que la panne apparente de son imprimante Epson est provoquée par la saturation d'encre d'une éponge récupérant  l'encre issue du nettoyage automatique de l'imprimante. Officiellement, le système bloque l'impression parce qu'une pièce est déffectueuse (sans indiquer quelle est cette pièce) et qu'il faut s'adresser à des distributeurs... qui ont tous reçu pour consigne de ne pas réparer l'imprimante en pratiquant des tarifs prohibitifs sur les réparations.

Officieusement, toute la chaîne de distribution sait parfaitement que l'imprimante est en bon état, mais qu'il vaut mieux en revendre une.

En outre, on découvre que même les cartouches contiennent des compteurs d'impressions qui bloquent leur fonctionnement, même s'il reste de l'encre dans les cartouches.
Certains internautes ont cherché des solutions.

Pour certains modèles d'imprimantes à jet d'encre Epson Stylus, un logiciel développé par un jeune développeur russe, permet d'empécher les systèmes de création de fausses pannes des imprimantes Epson et de neutraliser les systèmes empêchant les cartouches de s'arrêter arbitrairement au bout d'un certain nombre d'impressions.

Il suffit d'installer un logiciel développé par un brillant développeur russe, qui empêche la puce bloquant les impressions de fonctionner.

Ce logiciel s'appelle "SSC Service Utility". Voici une traduction des instructions diffusées en anglais sur son site.





lundi 9 mai 2011

Le recyclage des bouteilles en plastique

Une bouteille en plastique met plusieurs siècles pour se dégrader et si elle est à l'abri de la lumière, ce temps peut-être encore plus long. Alors pensez au recyclage !


Composition d'une bouteille en plastique

Pour faire une bouteille en plastique, il faut deux types de polymères. En général, le corps est en plastique transparent léger appelé PET (polyéthylène téréphtalate) et le bouchon, opaque et résistant, est en PEhd (polyéthylène haute densité).


Recyclage des bouteilles en plastique

Le plastique est apporté par un camion spécial dans un centre de tri où les bouteilles sont alors compactées en gros cubes.

Ceux-ci sont ensuite acheminés vers des usines de régénération, où ils seront broyés, réduits en paillettes et plongés dans de l'eau.

Sachant que le PET coule et que le PEhd flotte, il sera ainsi facile de séparer le plastique des bouteilles de celui des bouchons.

Puis, ces polymères sont envoyés dans les usines de recyclage afin de fabriquer de nouveaux produits.

En effet, le plastique PET est d'un usage courant dans l'industrie textile (tee-shirts, pulls en laine polaire...) et le PEhd permet de fabriquer des bacs à fleurs, des tuyaux, des bidons d'huile moteur, des poubelles, des bancs de jardin, etc.





Le tri sélectif est un acte éco-citoyen !