Site officiel : www.moreforlife.eu

vendredi 16 septembre 2011

Le recyclage des cartouches d'encre

L'Europe veut réduire les déchets informatiques. Les constructeurs d'imprimantes doivent depuis 2006 vendre des cartouches d'encre réutilisables, et financer le recyclage de leurs produits.
Le Parlement européen a validé un texte visant à permettre aux consommateurs de recharger les cartouches d' encre d'imprimantes.

Une décision importante d'un point de vue écologique et économique. Une stratégie commune à tous les fabricants, qui trouvent un avantage économique à vendre de nouvelles cartouches neuves pour compenser le prix souvent très bas des imprimantes.

La remise en état des cartouches d'imprimantes laser ou à jet d'encre s'effectue par le remplacement de certains éléments et le rajout de poudre ou d'encre. Dans le domaine du matériel informatique, on vérifie premièrement si le produit peut être réemployé, sinon on procède au démantèlement et au tri des différentes composantes en vue de leur recyclage ou de leur revalorisation.
La cartouche toner usagée, c'est plus de 1 kg de déchets polluants ; la cassette de ruban usagée ou la cartouche de jet d'encre vide, ce sont quelques grammes de déchets tout aussi polluants.

Depuis quelques années, aux USA d'abord et en Europe ensuite, il est apparu que ces cartouches d'encre liquide (cartouche d'imprimante à jet d'encre) ou d'encre en poudre (cartouche toner d'imprimante à laser ou photocopieur ) pouvaient être reconditionnées en réutilisant certains composants passifs et en remplaçant les pièces d'usure par des pièces neuves.

Beaucoup d'utilisateurs ont été déçus par les premières tentatives de " recyclage " de cartouches toner qui ne consistaient qu'à remplir à nouveau une cartouche avec de la poudre. Certaines cartouches peuvent comporter jusqu'à une centaine de composants de matières très diverses.

Reconditionner ou remanufacturer est une opération délicate qui, si elle est faite selon les règles de l'art, assure à l'utilisateur un produit totalement compatible, aux caractéristiques et aux performances identiques à la cartouche d'origine.
La France c'est 10% de cartouches recyclées, alors que nos voisins allemands, danois, suédois, norvégiens sont tous à plus de 25%. Les plus gros consommateurs étant de loin les État Unis avec plus de 50% d'utilisation.


samedi 23 juillet 2011

Recyclage des piles usagées

Depuis 1991, les piles sont considérées en Europe comme déchets dangereux. En France, la loi oblige les enseignes de la grande distribution à les récupérer. Des bacs de collecte pour piles usagées sont d'ailleurs disponibles à cet effet.

Ne plus jeter les piles à la poubelle mais les rapporter dans les lieux où elles sont collectées est une obligation conformément au décret n°99-374 du 12 mai 1999.
Consultation : Décret n° 99-374 du 12 mai 1999 relatif à la mise sur le marché des piles et accumulateurs et à leur élimination (JO du 16 mai 1999)

Il faut savoir que les piles contiennent des métaux lourds toxiques et nocifs pour l'Environnement (Nickel - Cadmium - Mercure - Plomb - Fer - Zinc - Calcium - Aluminium - Magnésium - Lithium), qu'elles représentent la part la plus polluante de nos ordures ménagères et surtout qu'il est dangereux de les retrouver dans la Nature.
Si les piles sont éliminées avec les ordures ménagères, elles vont polluer l'ensemble des sous-produits de l'usine : mâchefers, boues issues du lavage des fumées et cendres volantes, ... issus de l'incinération.
Les substances qui n'auront pu être retenues par les filtres vont se concentrer dans la biosphère et, à moyen terme, elles risquent de constituer un danger pour la vie des humains, des animaux et des plantes.

Les fabricants et importateurs ont l'obligation de récupérer et d'éliminer les piles et accumulateurs en fin de vie, collectés par les distributeurs ou les communes. Ils sont tenus de passer des conventions avec des sociétés de traitement pour établir des filières de collecte et d'élimination et de définir les modalités de leur fonctionnement. Ils ont également l'obligation de communiquer au Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable leur démarche concernant la mise sur le marché, la collecte, la valorisation et l'élimination de ces produits.

La loi oblige aussi la grande distribution à financer le recyclage. Le coût de l'opération n'est pas négligeable : il est de 1400 euros/la tonne.
Chaque année, l'Etat et les industriels consacrent ainsi 20 milliard d'euros pour le tri et le recyclage.

Des questions se posent : pourquoi recycler ? ce recyclage est-il réellement efficace ? Que récupère t-on de ce recyclage ?

Le recyclage permet dans un premier temps d'économiser des matières premières :
Le traitement de 100 tonnes de piles usagées permet la récupération de 39 tonnes de ferro-manganèse (alliage destiné aux fonderies), 20 tonnes de zinc, 2 tonnes de scories et 150 kg de mercure.
Le recyclage des piles permet ainsi de préserver les matières premières qui entrent dans leur composition.

Il faut savoir en premier lieu qu'en France, 2 usines seulement sont capables de recycler de grandes quantités de piles usagées.
Elles disposent de fours à 1 200 degrés pour fondre les piles et en récupérer les métaux lourds.

D'autres procédés existent, La France dispose aussi de sites de traitement (6 sites pour le traitement des piles, un site pour les accumulateurs au nickel-cadmium et 4 pour les accumulateurs au plomb) d'une capacité théorique supérieure à la totalité des quantités mises sur le marché.

Le ferro manganèse récupéré de la carcasse des vieilles piles est réutilisé par exemple dans la robinetterie, des rails de chemin de fer. La poudre grise chargée en zinc est réemployé pour des gouttières ou faire de la peinture antirouille.
On estime que 20 000 tonnes de piles se vendent chaque année, que chaque minute on jette en France 114 piles électriques et que seulement une sur 3 finit dans un centre de recyclage. 2/3 des piles en fin de vie seraient donc réparties sur les décharges à ciel ouvert et exposées aux intempéries, avec tous les risques de détérioration que cela comporte (rouille, fuite de métaux lourds et infiltration dans les sols pour à terme polluer les sols, les cours d'eau et les nappes phréatiques).

Alors un petit geste écocitoyen, pas contraignant, peut vraiment être fait par tous : regroupons nos piles usagées et déposons les dans les bacs collecteurs disposés à cet effet.
Utilisons aussi autant que faire ce peu les chargeurs sur secteur lorsque nos appareils le permettent et/ou des batteries et piles rechargeables.


Source : notre-planete.info (auteur : Myriam Villert)




jeudi 9 juin 2011

Le recyclage du verre

Le verre est le meilleur emballage pour les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques et les parfums.
Il est sans effet sur le goût ou l'odeur de son contenu.
Totalement imperméable, il assure une conservation parfaite et de longue durée.
Après usage, le verre d’emballage est transformé en calcin pour être recyclé dans les fours verriers, où il servira à produire de nouveaux emballages en tous points identiques.

L'industrie du verre est pionnière du Développement Durable.
En effet dès 1974, les fabricants de verre creux lancèrent la politique française de recyclage du verre.
Le verre est donc le matériau précurseur du recyclage, démarche essentielle pour le Développement Durable.





 

jeudi 19 mai 2011

Arnaque à la consommation

L’obsolescence programmée
L’obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») consiste à créer un bien en prévoyant sa date de désuétude.

Par ce procédé, des fabricants conçoivent des objets dont la durée de vie commerciale (mais pas nécessairement la durée de vie technique) est délibérément courte. Ce stratagème oblige ou incite les consommateurs à remplacer rapidement leurs produits, et donc, à acheter de nouvelles marchandises. Dans certains cas, les fabricants ajoutent sciemment des défauts de conception à leurs produits.

Cette technique est utilisée en particulier par de nombreux constructeurs de véhicules, de jouets, de vêtements, de chaussures, d'appareils électroménagers, d'ordinateurs et de leurs périphériques, de logiciels, d'appareils à cordon électrique, de machines à roulement à bille, d'automobiles, d'appareils électroniques, d'appareils domestiques et autres appareils requérant l'utilisation d'une recharge quelconque.

Principe :

L'obsolescence programmée regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement. Cette demande profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d'une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d'échelle) et le progrès technique (qui accélère l'obsolescence des produits antérieurs).

Cette stratégie n'est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n'allant pas toujours dans le sens d'une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).

Cette stratégie a également un impact écologique direct. L'obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d'un surplus de déchets, indépendamment de l'état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l'état d'usure des objets d'usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l'abondance de matières premières de valeur qu'ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L'exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût (Chine, Asie subhimalayenne, Afrique Noire,…) est d'autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.



Après avoir vu ce reportage, ne jetez plus vos imprimantes Epson :
Epson programme ses imprimantes et ses cartouches d'encre pour qu'elles s'arrêtent de fonctionner au bout d'un certain nombre d'impressions alors qu'elles pourraient durer deux, trois, quatre fois plus longtemps. Des internautes ont trouvé des solutions pour remédier à cela.
Epson, comme de nombreux autres fabricants d'imprimantes a intégré une puce comprtant le nombre d'impressions et bloquant le fonctionnement de l'imprimante en prétendant d'une pièce est endommagée.

Dans le reportage "Prêt à jeter" (voir vidéo ci-dessus : diffusion sur Arte début 2011), un journaliste explique comment il a découvert que la panne apparente de son imprimante Epson est provoquée par la saturation d'encre d'une éponge récupérant  l'encre issue du nettoyage automatique de l'imprimante. Officiellement, le système bloque l'impression parce qu'une pièce est déffectueuse (sans indiquer quelle est cette pièce) et qu'il faut s'adresser à des distributeurs... qui ont tous reçu pour consigne de ne pas réparer l'imprimante en pratiquant des tarifs prohibitifs sur les réparations.

Officieusement, toute la chaîne de distribution sait parfaitement que l'imprimante est en bon état, mais qu'il vaut mieux en revendre une.

En outre, on découvre que même les cartouches contiennent des compteurs d'impressions qui bloquent leur fonctionnement, même s'il reste de l'encre dans les cartouches.
Certains internautes ont cherché des solutions.

Pour certains modèles d'imprimantes à jet d'encre Epson Stylus, un logiciel développé par un jeune développeur russe, permet d'empécher les systèmes de création de fausses pannes des imprimantes Epson et de neutraliser les systèmes empêchant les cartouches de s'arrêter arbitrairement au bout d'un certain nombre d'impressions.

Il suffit d'installer un logiciel développé par un brillant développeur russe, qui empêche la puce bloquant les impressions de fonctionner.

Ce logiciel s'appelle "SSC Service Utility". Voici une traduction des instructions diffusées en anglais sur son site.





lundi 9 mai 2011

Le recyclage des bouteilles en plastique

Une bouteille en plastique met plusieurs siècles pour se dégrader et si elle est à l'abri de la lumière, ce temps peut-être encore plus long. Alors pensez au recyclage !


Composition d'une bouteille en plastique

Pour faire une bouteille en plastique, il faut deux types de polymères. En général, le corps est en plastique transparent léger appelé PET (polyéthylène téréphtalate) et le bouchon, opaque et résistant, est en PEhd (polyéthylène haute densité).


Recyclage des bouteilles en plastique

Le plastique est apporté par un camion spécial dans un centre de tri où les bouteilles sont alors compactées en gros cubes.

Ceux-ci sont ensuite acheminés vers des usines de régénération, où ils seront broyés, réduits en paillettes et plongés dans de l'eau.

Sachant que le PET coule et que le PEhd flotte, il sera ainsi facile de séparer le plastique des bouteilles de celui des bouchons.

Puis, ces polymères sont envoyés dans les usines de recyclage afin de fabriquer de nouveaux produits.

En effet, le plastique PET est d'un usage courant dans l'industrie textile (tee-shirts, pulls en laine polaire...) et le PEhd permet de fabriquer des bacs à fleurs, des tuyaux, des bidons d'huile moteur, des poubelles, des bancs de jardin, etc.





Le tri sélectif est un acte éco-citoyen !

mardi 15 mars 2011

Le recyclage des déchets électroniques

La quantité de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) produite en France augmente de 2 à 3 % chaque année. Elle atteint aujourd’hui 1.2 millions de tonnes.
Depuis le 15 novembre 2006, afin de favoriser le recyclage des déchets électroniques et d’atteindre les objectifs de taux de collecte fixés par la directive européenne relative aux DEEE (4kg de déchets électroniques collectés par an et par habitant), une filière spécifique est entrée en service.
En tant qu’écocitoyen, si vous êtes amené à vous séparer d’un objet électronique, vous aurez trois solutions :
-ramener votre ancien appareil au magasin qui aura l’obligation de le reprendre si vous achetez un produit neuf équivalent,
-le donner à une association caritative s’il est en bon état (Emmaüs…),
-suivre les consignes de tri fixées par votre collectivité (dans le cas le plus fréquent, apport en déchèterie).
Afin de financer le développement de cette filière, en tant qu’éconsommateur vous devrez payer lors de l’achat d’un nouvel appareil une écopartipation qui variera de 0.01 euro pour un téléphone portable à 13 euros pour un réfrigérateur.


Qu’est-ce qu’un déchet électronique ?

  •    Gros appareils ménagers (réfrigérateur, congélateur, lave-linge, ventilateur électrique…),
  •    Petits appareils ménagers (aspirateur, fer à repasser, grille-pain…),
  •    Équipements informatiques et de télécommunications (imprimante, ordinateur individuel, imprimante, téléphone…),
  •    Matériel grand public (poste de radio, poste de télévision…),
  •    Matériel d’éclairage (lampe fluocompacte (à économie d’énergie) mais pas les ampoules à filament),
  •    Outils électriques et électroniques (machine à coudre, perceuse…),
  •     Jouets, équipements de loisir et de sport (train miniature, console de jeux vidéo portable, ordinateur pour le cyclisme…)
  •     Dispositifs médicaux  comme les appareils frigorifiques, tests de fécondation mais les produits implantés ou infectés),
  •     Instruments de contrôle et de surveillance (détecteur de fumée, régulateur de chaleur…).
Source : consoglobe.com

- Vidéo sur le recyclage des déchets électroniques :

lundi 14 mars 2011

Trucs et astuces pour réaliser un bon compost

Les ingrédients pour que la décomposition de votre compost se déroule bien, sont :
  • de la chaleur qui permet un bon développement des bactéries
  • de l'humidité, si le tas venait à se déssécher pendant les périodes chaudes, apportez de l'eau
  • de l'air, car les bactéries et les champignons responsables de la décomposition en ont avidement besoin. Aérez en retournant votre compost tous les mois et en le mélangeant ainsi vous réalimentez les bactéries en ramenant à l'intérieur les matières organiques extérieures mal décomposées
  • des insectes comme les vers de fumier reconnaissable à leur annelures marquées, qui participent activement à ce travail de décomposition. Épargnez-les !
  • un couvercle ou une bache occultante permet d'augmenter la chaleur et de maintenir l'humidité. De plus, les vers de terre viendront jusqu'en haut du compost.

Le processus de décomposition dégage de la chaleur, entre 50°C et 70°C. En chauffant ainsi, une grande partie des virus sont détruits ainsi que les graines des mauvaises herbes.
Vous pouvez utiliser des activateurs de décomposition du compost que vous trouverez dans le commerce ou déposer un lit d'orties sans graines ou encore déverser du purin d'orties.
Au bout d'environ six mois de décomposition, votre compost sera fin prêt pour vos plantations. Ne prélevez pas tout, laissez du compost bien mûr avec des vers, cela réensemençera le milieu en bonnes bactéries. Si vous utilisez du compost pas encore complétement décomposé, mélangez-le avec de la terre, sinon certaines plantes n'y résisteront pas.
Renseignez-vous auprès de votre mairie, elles proposent parfois des composteurs à prix réduits.

sources : aujardin.info

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Le lieu de compostage :
Il devrait être facile à atteindre par tous les temps. Plus le compost est près de l'habitation, moins vous aurez d'hésitations à faire le trajet avec le récipient des déchets.
Le compostage devient d'autant plus agréable que l'aire de compostage est bien située. Ne reléguez pas votre compost dans le coin le plus reculé de votre jardin, mais donnez lui la place qu'il mérite en tant que fournisseur de matières nutritives, améliorateur du sol et transformateur de déchets.

Compostage tout compris : moins de 3 minutes par jour :
  1. Construction du bac à compost :
    Recherche et transport des palettes : 1 h 15
    Traitement à l'huile de lin : 1 h 30
    Installation : 1 h
    TOTAL : 3 h 45 min. à répartir sur la durée de vie du montage (5 à 6 ans minimum) soit 45 min./an.
  2. Dépôt des "déchets" :
    Un aller-retour cuisine - compost par jour plus rinçage du récipient : 2 min./jour
    Mise à dimension (taille ou broyage grossier) des branchages : +/- 2 h/an
  3. Retournement du tas de compost :
    Selon la taille du tas et la vigueur de la main d'œuvre : 2h/an
  4. Aération du tas :
    2 à 3 min, une dizaine de fois par an, soit 30 min/an
  5. TOTAL : environ 18 h/an soit moins de 3 min./jour !
Le broyage.
Si vous disposez d'un grand jardin d'agrément avec une abondante végétation arbustive, beaucoup de haies, un sous bois à débroussailler, vous serez tôt ou tard confronté au problème des branchages en surabondance. Dans ce cas, vous serez amené à une opération préalable au compostage, le broyage. Le broya peut être composté en tant que tel moyennant quelques précautions. Le broya pourra également être ajouté aux autres déchets organiques qu'il enrichira en carbone.
Pour composter du broya, il faut disposer d'un volume important de matière. Plus la matière est fraîchement utilisée, mieux elle se composte. La plus grande partie du broya étant composée de matière ligneuse sèche (le bois), elle doit être légèrement arrosée lors de la constitution du tas et bien mélangée pour répartir l'humidité.
Le témoin du bon fonctionnement du compostage est l'élévation de température qui se manifeste après 2 ou 3 semaines et qui peut atteindre 70°c.
Après 3 ou 4 mois, il faut retourner le tas. Après 9 à 12 mois, on obtient un compost qui sera utilisé de préférence en couverture du sol.

Et les tontes de pelouses ?
Vous aurez compris que la surabondance de tontes de pelouses nuit à la bonne réalisation d'un compost (matière première riche en azote, produit humide, compactage, fermentation, …) .
Pour répondre à ce problème, quelques conseils vous seront utiles.
Si vous utilisez une tondeuse classique avec bac récupérateur, vous pouvez utilisé le gazon coupé en couverture de sol comme paillage (mulching), afin de limiter le développement de végétation indésirable au pied des arbustes d'ornements, au pied des haies ou entre les cultures dans le potager.
Si vous devez acquérir une nouvelle tondeuse, vous pouvez orienter votre choix sur un système qui permet de broyer finement le gazon coupé et de le laisser en place. Le gazon ne doit donc plus être ramassé et sert d'amendement directement pour la pelouse.
Si vous désirez néanmoins composter le gazon, veillez à le laisser sécher avant de le ramasser ou au moins, mélangez le avec des matières plus sèches riches en carbone comme du broya de branchages ou les feuilles sèches ramassées en automne.

Comment disposer en permanence de matières sèches riches en carbone ?
Le moyen le plus simple est de stocker sur un tas les feuilles mortes ramassées en automne pour les incorporer petit à petit au cours de la saison aux matières vertes plus humides et riches en azote.
Vous pouvez également garder en réserve un sac de copeaux de bois ou du broya constitué surtout de bois.
Faut-il utiliser des activateurs ?
En principe, l'usage d'activateurs ne doit pas être indispensable pour réaliser un bon compost. Cependant, on peut y avoir recours dans certains cas. Par exemple, un activateur peut être utile pour faire démarrer le processus de compostage lorsque la quantité de matière première est insuffisante ou encore pour rééquilibrer un compost dans sa composition carbone - azote.
Le premier activateur est le compost mûr lui-même. En cas de difficulté de mise en route ou de ralentissement du processus, ajouter du compost mûr à la matière première. On peut également lancer le processus en répartissant sur la première couche de matières organiques, quelques centimètres de bonne terre de jardin.
Certaines plantes, rajoutées aux matières compostables jouent également un effet d'activateur. Il en est ainsi de l'ortie (Urtica dioïca), du pissenlit, de l'achillée mille-feuilles, de la camomille, de la valériane.
Les résidus du tamisage (gros morceaux non encore parfaitement décomposés) doivent être remis dans le nouveau compost et jouent le rôle d'activateur.
Enfin, veillez toujours à ce que votre compost, surtout votre fût, reste en contact avec la terre du sol.

Faut-il prévoir un outillage spécifique ?
Le compostage est un processus simple. Il ne nécessite pas d'outillage particulier. En fonction de l'importance du volume et des types de résidus organiques que vous aurez à traiter, il faudra sélectionner parmi les outils suivants ceux dont vous pouvez avoir besoin.
- Une poubelle, voire un simple seau pour récolter spécifiquement vos déchets organiques ménagers. Si votre compost est situé très près de l'habitation vous ne devez même pas stocker vos déchets de cuisine. Veillez cependant à mettre les déchets encore frais sur le compost pour éviter la fermentation, les odeurs et les insectes indésirables.
- Une brouette pour transporter les déchets verts de jardin et votre compost lors de son utilisation.
- Une fourche pour le brassage du compost.
- Un crochet mélangeur si vous utilisez un fût à compost. Vous pouvez l'acquérir en même temps que le fût.
- Une petite hache et un sécateur pour réduire en petits tronçons les branchettes et les tiges dures.
- Un broyeur si vous disposez d'un grand jardin avec une abondance de haies, d'arbustes d'ornement, de taillis. Si vous devez acquérir un broyeur, veillez à choisir un appareil avec systèmes de sécurité et pensez aux nuisances environnementales que son utilisation peut entraîner, par exemple en ce qui concerne le bruit. Respectez les règlements communaux relatifs à cette question.
- Un tamis à mailles larges (12 mm) si vous souhaitez utiliser du compost jeune, à mailles plus fines (6 mm) si vous utilisez le compost mûr (pour des jardinières par exemple).


sources : environnement.wallonie.be

dimanche 13 mars 2011

Comment réussir un bon compost ?

1- Dès l'automne :

Stockez les feuilles mortes et les branchages préalablement coupés ou broyés ainsi que tous les déchets végétaux, restes de repas, épluchures de fruits et légumes ect... (jamais de viande ou de reste animal mort).


Grâce au compostage, tous ces déchets peuvent se transformer en apport organique équivalent à du terreau (en 8 à 12 mois). Ainsi, nous pouvons améliorer la fertilité du sol de façon naturelle et écologique.
En compostant, vous produisez vous-même votre "terreau" de jardin en réutilisant certains de vos déchets.
A savoir : Un compost bien tenu ne dégage pas d'odeurs, n'attire pas les bêtes et ne provoque aucune nuisance.


2 - Au printemps :

Créez de bonnes conditions de vie pour vos ouvriers.
- Veillez à assurer un contact permanent avec le sol pour faciliter le passage des micro-organismes venus du sol pour traiter vos déchets.
- Déposez un grillage sous les composteurs sans fond, pour éviter que les taupes ne fassent un festin des micro-organismes actifs venus du sol.
- Très important ! Facilitez la circulation de l’air dans votre compost : commencez à la base par une couche de matières structurantes comme des branchages broyés, de la paille.

3 - Toute l'année :

Équilibrez vos apports. Pour éviter les mauvaises surprises, il est indispensable d’apporter en parts égales des déchets « verts et humides » et des déchets « bruns et secs ». Les déchets « verts et humides » sont constitués de fleurs fanées. Les déchets « bruns et secs » sont le plus souvent ligneux et secs - branchages broyés, herbes sèches, feuilles mortes.

4 - Après deux mois :

Retournez les matières constituant votre compost après deux mois. C’est déterminant ! Vous accélérez ainsi le processus naturel de décomposition. Vous décompactez les matières, en favorisant la circulation d’air et vous évitez de cette façon les mauvaises odeurs.

5 - A partir de six mois :

C’est après 6 mois que votre compost atteint sa pleine maturité : il est léger, avec la consistance d’un beau terreau prêt à l’emploi.

jeudi 10 mars 2011

Le compostage.

Définition :
Procédé biologique qui permet, par l’apport d’air, la dégradation accélérée de déchets organiques et conduit à l’obtention d’un compost. Les réactions de compostage dégagent de la chaleur qui hygiénise le compost, c’est-à-dire élimine les agents pathogènes contenus dans les déchets entrants.



Le compostage à domicile :

Le compostage à domicile est un procédé technique qui permet de recycler ses déchets organiques en un compost de qualité.

Grâce au compostage à domicile, nous pouvons réduire plus de la moitié du poids de nos déchets ménagers : c’est tout bénéfice pour l’environnement et pour notre portefeuille !

Que peut-on composter :

- Déchets de cuisine :

  • Epluchures de légumes et de fruits.
  • Restes de repas, de pain, etc.
  • Filtres à café, sachets de thé.
  • Essuie-tout utilisés.
  • Coquilles d’œufs et de noix concassées.
  • Papiers non colorés.
  • Cartons découpés en morceaux.
  • Huiles et graisses alimentaires absorbées sur du carton découpé.
- Déchets de jardin :

  • Feuilles mortes.
  • Fleurs fanées.
  • Tailles de haies et d’arbustes
    découpées fines.
  • Mauvaises herbes non montées en graine.
  • Tontes de pelouse.

- Autres déchets biodégradables :

  • Litières de petits animaux herbivores.
  • Lambeaux de coton ou de laine.

Ce que l'on ne peut pas composter :

  • Les textiles synthétiques (nylon, etc.)
  • Sacs d’aspirateur (forte teneur en
    matières synthétiques).
  • Bois de menuiserie.
  • Cendres de charbon.
  • Langes jetables.
  • Terre et sable.
  • Excréments d’animaux de compagnie.
  • Matières plastiques.
  • Canettes et autres éléments métalliques.
  • Viande et autres aliments non végétaux.

mardi 8 mars 2011

Fonctionnement du recyclage

- Pourquoi faut-il recycler ses déchets ?

Au cours des années passées, le volume des déchets produits par chaque habitant en France et en Europe n'a cessé d'augmenter. Cela représentait un réel problème et une menace pour l'environnement, car la seule solution dont nous disposions, il y a seulement une vingtaine d'années, était de détruire ces déchets en les brûlant, ou de s'en débarrasser en les enterrant.
Un changement de mentalité était nécessaire pour aborder cette question : au lieu d'éliminer systématiquement la totalité des déchets, on a choisi d'en valoriser une bonne partie, c'est à dire de les transformer pour les réutiliser.





- Le recyclage des déchets présente un double avantage :

Il permet d'abord d'économiser de la matière première et donc de préserver les ressources naturelles de notre planète. Il permet également de réduire le volume et le poids de nos poubelles et donc de limiter les risques de pollution de l'air et des sols.
Une loi a donc vu le jour sur le plan national le 13 juillet 1992 pour inciter et encadrer le tri des déchets recyclables et susciter un changement de comportement de la part de tous les citoyens.
Cette politique s'étend sur 10 ans et stipule qu'aucun déchet récupérable ne devra être stocké ou détruit 
après 2012. Les seuls déchets admis dans les centres d'enfouissement seront les déchets qui ne peuvent être valorisés et que nous appelons les "déchets ultimes".

- La gestion et le financement des déchets :

Plusieurs organismes privés ont été agréés par les pouvoirs publics : Adelphe pour le verre, Cyclamed pour les médicaments et surtout Eco-Emballages, le plus important, pour tous les emballages ménagers. Leur symbole est le point vert que vous avez tous vu sur les emballages de nombreux produits que vous achetez en grande surface.
Toutefois ce signe n'a aucune signification écologique et n'induit pas que ces emballages soient forcément recyclables. Il s'agit de la preuve que le fabricant a payé une taxe pour le traitement de l'emballage en tant que futur déchet.
Pour sa part, Metz n'a pas attendu la loi de 1992 et a été l'une des premières villes à s'engager concrètement dans le dispositif en créant Somergie fin 1991. En 1993 Metz a été agréée " Ville-Pilote " par Eco-Emballages.

Le recyclage du verre

Le recyclage du plastique

Le recyclage du papier

Le recyclage des végétaux




jeudi 3 mars 2011

Le recyclage


Le recyclage est un procédé de traitement des déchets (déchet industriel ou ordures ménagères) qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des matériaux qui composaient un produit similaire arrivé en fin de vie, ou des résidus de fabrication. L'un des exemples qui illustre ce procédé est celui de la fabrication de bouteilles neuves avec le verre de bouteilles usagées.
Le recyclage a deux conséquences écologiques majeures :
  • la réduction du volume de déchets, et donc de la pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des décennies, voire des siècles, pour se dégrader) ;
  • la préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la place de celle qu'on aurait dû extraire.
C'est une des activités économiques de la société de consommation. Certains procédés sont simples et bon marché mais, à l'inverse, d'autres sont complexes, coûteux et peu rentables. Dans ce domaine, les objectifs de l'écologie et ceux des consommateurs se rejoignent mais parfois divergent ; c'est alors le législateur qui intervient. Ainsi, en particulier depuis les années 1970, le recyclage est une activité importante de l'économie et des conditions de vie des pays développés.

Le recyclage s'inscrit dans la stratégie de traitement des déchets dite des trois R :
  • Réduire, regroupe les actions au niveau de la production pour réduire les tonnages d'objets (par exemple les emballages) susceptibles de finir en déchets.
  • Réutiliser, regroupe les actions permettant de réemployer un produit usagé pour lui donner une deuxième vie, pour un usage identique ou différent.
  • Recycler, désigne l'ensemble des opérations de collecte et traitement des déchets permettant de réintroduire dans un cycle de fabrication les matériaux qui constituaient le déchet.
Le recyclage apporte une contribution importante à la baisse des quantités de déchets à stocker ou incinérer, mais il n'est pas suffisant pour contrer l'augmentation de la production des déchets, ou y suffit à peine. Ainsi, dans le cas du Québec, l'importante hausse du taux de recyclage, passant de 18 % à 42 % entre 1988 et 2002, est allée de pair avec une augmentation de la quantité de déchets à éliminer par habitant, passant de 640 à 870 kg/an/personne, du fait d'une augmentation de 50 % de la production par habitant durant cette même période. En France, le volume de déchets a doublé entre 1980 et 2005, pour atteindre 360 kg/an/personne.