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lundi 14 mars 2011

Trucs et astuces pour réaliser un bon compost

Les ingrédients pour que la décomposition de votre compost se déroule bien, sont :
  • de la chaleur qui permet un bon développement des bactéries
  • de l'humidité, si le tas venait à se déssécher pendant les périodes chaudes, apportez de l'eau
  • de l'air, car les bactéries et les champignons responsables de la décomposition en ont avidement besoin. Aérez en retournant votre compost tous les mois et en le mélangeant ainsi vous réalimentez les bactéries en ramenant à l'intérieur les matières organiques extérieures mal décomposées
  • des insectes comme les vers de fumier reconnaissable à leur annelures marquées, qui participent activement à ce travail de décomposition. Épargnez-les !
  • un couvercle ou une bache occultante permet d'augmenter la chaleur et de maintenir l'humidité. De plus, les vers de terre viendront jusqu'en haut du compost.

Le processus de décomposition dégage de la chaleur, entre 50°C et 70°C. En chauffant ainsi, une grande partie des virus sont détruits ainsi que les graines des mauvaises herbes.
Vous pouvez utiliser des activateurs de décomposition du compost que vous trouverez dans le commerce ou déposer un lit d'orties sans graines ou encore déverser du purin d'orties.
Au bout d'environ six mois de décomposition, votre compost sera fin prêt pour vos plantations. Ne prélevez pas tout, laissez du compost bien mûr avec des vers, cela réensemençera le milieu en bonnes bactéries. Si vous utilisez du compost pas encore complétement décomposé, mélangez-le avec de la terre, sinon certaines plantes n'y résisteront pas.
Renseignez-vous auprès de votre mairie, elles proposent parfois des composteurs à prix réduits.

sources : aujardin.info

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Le lieu de compostage :
Il devrait être facile à atteindre par tous les temps. Plus le compost est près de l'habitation, moins vous aurez d'hésitations à faire le trajet avec le récipient des déchets.
Le compostage devient d'autant plus agréable que l'aire de compostage est bien située. Ne reléguez pas votre compost dans le coin le plus reculé de votre jardin, mais donnez lui la place qu'il mérite en tant que fournisseur de matières nutritives, améliorateur du sol et transformateur de déchets.

Compostage tout compris : moins de 3 minutes par jour :
  1. Construction du bac à compost :
    Recherche et transport des palettes : 1 h 15
    Traitement à l'huile de lin : 1 h 30
    Installation : 1 h
    TOTAL : 3 h 45 min. à répartir sur la durée de vie du montage (5 à 6 ans minimum) soit 45 min./an.
  2. Dépôt des "déchets" :
    Un aller-retour cuisine - compost par jour plus rinçage du récipient : 2 min./jour
    Mise à dimension (taille ou broyage grossier) des branchages : +/- 2 h/an
  3. Retournement du tas de compost :
    Selon la taille du tas et la vigueur de la main d'œuvre : 2h/an
  4. Aération du tas :
    2 à 3 min, une dizaine de fois par an, soit 30 min/an
  5. TOTAL : environ 18 h/an soit moins de 3 min./jour !
Le broyage.
Si vous disposez d'un grand jardin d'agrément avec une abondante végétation arbustive, beaucoup de haies, un sous bois à débroussailler, vous serez tôt ou tard confronté au problème des branchages en surabondance. Dans ce cas, vous serez amené à une opération préalable au compostage, le broyage. Le broya peut être composté en tant que tel moyennant quelques précautions. Le broya pourra également être ajouté aux autres déchets organiques qu'il enrichira en carbone.
Pour composter du broya, il faut disposer d'un volume important de matière. Plus la matière est fraîchement utilisée, mieux elle se composte. La plus grande partie du broya étant composée de matière ligneuse sèche (le bois), elle doit être légèrement arrosée lors de la constitution du tas et bien mélangée pour répartir l'humidité.
Le témoin du bon fonctionnement du compostage est l'élévation de température qui se manifeste après 2 ou 3 semaines et qui peut atteindre 70°c.
Après 3 ou 4 mois, il faut retourner le tas. Après 9 à 12 mois, on obtient un compost qui sera utilisé de préférence en couverture du sol.

Et les tontes de pelouses ?
Vous aurez compris que la surabondance de tontes de pelouses nuit à la bonne réalisation d'un compost (matière première riche en azote, produit humide, compactage, fermentation, …) .
Pour répondre à ce problème, quelques conseils vous seront utiles.
Si vous utilisez une tondeuse classique avec bac récupérateur, vous pouvez utilisé le gazon coupé en couverture de sol comme paillage (mulching), afin de limiter le développement de végétation indésirable au pied des arbustes d'ornements, au pied des haies ou entre les cultures dans le potager.
Si vous devez acquérir une nouvelle tondeuse, vous pouvez orienter votre choix sur un système qui permet de broyer finement le gazon coupé et de le laisser en place. Le gazon ne doit donc plus être ramassé et sert d'amendement directement pour la pelouse.
Si vous désirez néanmoins composter le gazon, veillez à le laisser sécher avant de le ramasser ou au moins, mélangez le avec des matières plus sèches riches en carbone comme du broya de branchages ou les feuilles sèches ramassées en automne.

Comment disposer en permanence de matières sèches riches en carbone ?
Le moyen le plus simple est de stocker sur un tas les feuilles mortes ramassées en automne pour les incorporer petit à petit au cours de la saison aux matières vertes plus humides et riches en azote.
Vous pouvez également garder en réserve un sac de copeaux de bois ou du broya constitué surtout de bois.
Faut-il utiliser des activateurs ?
En principe, l'usage d'activateurs ne doit pas être indispensable pour réaliser un bon compost. Cependant, on peut y avoir recours dans certains cas. Par exemple, un activateur peut être utile pour faire démarrer le processus de compostage lorsque la quantité de matière première est insuffisante ou encore pour rééquilibrer un compost dans sa composition carbone - azote.
Le premier activateur est le compost mûr lui-même. En cas de difficulté de mise en route ou de ralentissement du processus, ajouter du compost mûr à la matière première. On peut également lancer le processus en répartissant sur la première couche de matières organiques, quelques centimètres de bonne terre de jardin.
Certaines plantes, rajoutées aux matières compostables jouent également un effet d'activateur. Il en est ainsi de l'ortie (Urtica dioïca), du pissenlit, de l'achillée mille-feuilles, de la camomille, de la valériane.
Les résidus du tamisage (gros morceaux non encore parfaitement décomposés) doivent être remis dans le nouveau compost et jouent le rôle d'activateur.
Enfin, veillez toujours à ce que votre compost, surtout votre fût, reste en contact avec la terre du sol.

Faut-il prévoir un outillage spécifique ?
Le compostage est un processus simple. Il ne nécessite pas d'outillage particulier. En fonction de l'importance du volume et des types de résidus organiques que vous aurez à traiter, il faudra sélectionner parmi les outils suivants ceux dont vous pouvez avoir besoin.
- Une poubelle, voire un simple seau pour récolter spécifiquement vos déchets organiques ménagers. Si votre compost est situé très près de l'habitation vous ne devez même pas stocker vos déchets de cuisine. Veillez cependant à mettre les déchets encore frais sur le compost pour éviter la fermentation, les odeurs et les insectes indésirables.
- Une brouette pour transporter les déchets verts de jardin et votre compost lors de son utilisation.
- Une fourche pour le brassage du compost.
- Un crochet mélangeur si vous utilisez un fût à compost. Vous pouvez l'acquérir en même temps que le fût.
- Une petite hache et un sécateur pour réduire en petits tronçons les branchettes et les tiges dures.
- Un broyeur si vous disposez d'un grand jardin avec une abondance de haies, d'arbustes d'ornement, de taillis. Si vous devez acquérir un broyeur, veillez à choisir un appareil avec systèmes de sécurité et pensez aux nuisances environnementales que son utilisation peut entraîner, par exemple en ce qui concerne le bruit. Respectez les règlements communaux relatifs à cette question.
- Un tamis à mailles larges (12 mm) si vous souhaitez utiliser du compost jeune, à mailles plus fines (6 mm) si vous utilisez le compost mûr (pour des jardinières par exemple).


sources : environnement.wallonie.be

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